La Furie
Hello tout le monde j'espère que vous allez bien, aujourd'hui je vous propose de parler de créature féminine de la mythologie gréco-romaine, les Furies.
Les Furies sont des divinités romaines persécutrices, correspondant aux Érinyes grecques. Les Furies sont trois vierges aux ailes rapides et coiffées de serpents . Déesses de la vengeance, elles parcourent la surface de la terre en pourchassant sans relâche les criminels. Elles frappent de châtiments terribles : douleur, folie, sacrifice et même malédiction d'une famille entière. Dans la mythologie grecque, les Érinyes (en grec ancien Erinúes), ou parfois « déesses infernales » sont des divinités persécutrices. Elles sont surnommées les chiennes d’Hadès. Elles ne reconnaissaient pas l’autorité des dieux de la nouvelle génération et n’avaient d’autre lois que les leurs.
Leur naissance remonte à l’aube des temps, car elles descendent de Nyx, la divinité primordiale de la Nuit. Bien que selon certains auteurs il existe de nombreuses furies, Tisiphone, Mégère et Alecton sont les plus connues et les plus souvent citées. Toutes les trois sont armées de fouets et de torches et possèdent une chevelure de serpents. Aveugles, elles ne font pas de distinction entre leurs victimes : rois, héros, mortels etc…
Elles sont vieilles comme le crime qu'elles persécutent, comme l'innocence qu'elles s'efforcent de venger.
Les plus connues des Furies, les plus souvent citées par les poètes sont Tisiphone, Mégère et Alecton.
- Tisiphone (Vengeance), vêtue d'une robe ensanglantée, est assise, et veille nuit et jour à la porte du Tartare. Dès que l'arrêt est prononcé aux criminels, elle s'arme de son fouet vengeur, les frappe impitoyablement, et insulte à leurs lamentations ; de la main gauche elle leur présente des serpents horribles, et appelle ses barbares sœurs pour la seconder. C'est elle qui, pour punir les mortels, répandait la peste et les fléaux.
- Mégère (Haine), sa sœur, a pour mission de semer parmi les hommes les querelles et les disputes. C'est elle aussi qui poursuit les coupables avec le plus d'acharnement.
- Alecton (Implacable), ne laisse aux criminels aucun repos ; elle les tourmente sans relâche. Odieuse, elle ne respire que la vengeance, et il n'est point de forme qu'elle n'emprunte pour trahir ou satisfaire sa rage. Elle est représentée armée de vipères, de torches et de fouets, avec la chevelure entortillée de serpents.
Intraitables, leur colère ne prenait fin que lorsque les rites de purification avaient été correctement et entièrement accomplis. Aucune prière, aucun sacrifice aucun objet sacré ne pouvait les détournait de leur poursuite.
Ces divinités vengeresses hideuses ont :
- de grandes ailes ;
- des serpents pour cheveux ;
- des fouets et des torches vertes ;
- du sang qui coule de leurs yeux.
Elles ont été comparées aux Gorgones, aux Grées ainsi qu'aux Harpies en raison de leur apparence effrayante et sombre et du peu de contact qu'elles entretiennent avec les dieux olympiens.
Elles personnifient la malédiction lancée par quelqu'un et sont chargées de punir les crimes pendant la vie de leur auteur, et non après. Toutefois, leur champ d'action étant illimité, si l'auteur du crime décède, elles le poursuivront jusque dans le monde souterrain. Justes mais sans merci, aucune prière ni sacrifice ne peut les émouvoir, ni les empêcher d'accomplir leur tâche. Elles refusent les circonstances atténuantes et punissent toutes les offenses contre la société et à la nature telles que le parjure, la violation des rites de l'hospitalité et surtout les crimes ou l'homicide contre la famille. À l'origine, les êtres humains ne peuvent ni ne doivent punir les crimes horribles. Il revient aux Érinyes de poursuivre le meurtrier de l'homme assassiné et d'en tirer vengeance.
Le meurtre constitue le crime qui attise le plus leur colère : elles bannissent l’assassin de sa cité et le rendent fou. Parmi leurs tâches, elles veillent également à ce que les oracles ne dévoilent pas trop l’avenir et à ce que les mortels ne gagnent pas trop de puissance. Parmi leurs plus célèbres victimes, on peut citer le roi Agamemnon pour avoir sacrifié sa fille Iphigénie, ainsi que Œdipe et ses descendants pour leurs actes.
Dans tous les cas elles vivaient dans le Tartare et venaient sur Terre poursuivre les criminels. Ces divinités infernales, symbolisaient les lois de l'ordre moral, et châtiaient qui les transgressaient. Elles pourchassaient particulièrement les personnes ayant commis un meurtre, un parricide ou matricide.
Liens vers les sources : ICI.
Je vous remets le lien faire l'article sortie en 2020, il s'agissait du Lutin.
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