J'ai toujours été fascinée par le monde de l'étrange...
Hello tout le monde j'espère que vous allez bien, aujourd'hui je vous propose de plongée dans une autre partie de mon univers, de découvrir l'étrange, l'horreur et la peur.
D'aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été fascinée par le paranormal, le fantastique, l’étrange. Je n’ai jamais vraiment décroché. Aujourd’hui, à presque 28 ans, ces univers continuent de m’accompagner, comme un fil rouge entre l’enfant que j’étais et la femme que je suis devenue.
Pendant que d'autres rêvaient de devenir princesses ou footballeurs, moi je rêvais de lancer des sorts avec Piper Halliwell, de combattre les forces du mal avec Buffy, ou de suivre les aventures d’Harry à Poudlard. J’étais cette enfant qui préférait les grimoires aux contes de fées, les monstres aux héros classiques, les vampires aux princes charmants. Et la vérité, c’est que je n’ai jamais vraiment changé. Je regarde encore en boucle Charmed, Buffy, Teen Wolf, Les Sorciers de Waverly Place, Hocus Pocus, Harry Potter... Et bien sûr, Ghost Whisperer, avec son atmosphère douce-amère et ses histoires d’âmes perdues. Ces univers sont, depuis toujours, mes refuges.
Mais grandir avec cette passion, c’était pas toujours évident. À l’école, on se moquait souvent de moi. J’étais "la fille chelou qui croit aux fantômes", "celle qui lit des livres d’horreur". J’étais cette ado emo, toujours habillée en noir, fan de Marilyn Manson, amoureuse de métal, de riffs lourds et d’ambiances sombres, et d'ailleurs je le suis toujours aujourd’hui. Pendant longtemps, j’ai caché ce que j’aimais pour éviter d’attirer les moqueries. Je rentrais dans le moule, mais à l’intérieur, je vibrais toujours pour les mondes étranges.
Et cette fascination ne s’est jamais arrêtée à la fiction. Depuis que je suis enfant, je regarde des vidéos d’urbex, d’enquêtes paranormales, de chasseurs de fantômes. Ce genre de contenus me captive. Il y a toujours cette tension entre l’envie de savoir ce qu’il y a de l’autre côté, et la peur de trop s’en approcher.
Et même aujourd’hui, même en étant adulte, j’ai toujours peur du noir. Ce n’est pas rationnel, je le sais, mais c’est plus fort que moi. Comme si mon imagination refusait de se taire quand la lumière s’éteint. Comme si quelque chose dans l’ombre pouvait vraiment répondre à mon regard. Ce paradoxe entre peur et passion me suit depuis l’enfance.
C’est aussi pour ça que j’adore les jeux d’horreur. Me plonger dans ces univers interactifs où chaque couloir cache une menace, où l’ambiance te colle à la peau, ça me procure une adrénaline unique. C’est une manière d’explorer l’étrange de l’intérieur, d’y survivre, de le comprendre.
J’aime les sorcières parce qu’elles symbolisent la puissance, la différence, le lien avec des forces mystérieuses et naturelles. J’aime les vampires, ces créatures immortelles à la fois sensuelles et torturées. J’aime les loup-garous, mi-humains mi-bêtes, symboles de nos dualités intérieures. J’aime ce qui sort de l’ordinaire, ce qui dérange, ce qui fait peur, ce qui fascine.
Et puis il y a le XIXe siècle, son imaginaire sombre, ses décors brumeux, ses ruelles hantées. J’ai une vraie tendresse pour cette époque. C’est le siècle de Dracula, des romans gothiques, de la mélancolie élégante et du mystère feutré. Mais c’est aussi celui des vanités, des portraits figés avec des crânes, des fleurs fanées, des sabliers, comme des rappels esthétiques de la mort qui rôde, discrète mais certaine. Cette conscience de la fin, intégrée à l’art et à la littérature, me touche profondément.
Memento mori.
Un rappel à la fragilité de la vie, à la beauté de l’éphémère, au fait que le temps passe et que l’étrange, lui, reste.
J’aime aussi le brouillard, la brume. Pas celle qu’on voit à la météo, non — celle qui transforme les rues en couloirs hantés ou les forêts en portails magiques. Ce voile gris qui efface les contours, brouille le réel, et ouvre la porte à l’imaginaire.
Ce n’est pas juste du brouillard. C’est un portail. Un entre-deux mondes. Un silence qui murmure des histoires qu’on n’a jamais osé écrire.
C’est pour ça que chaque année, je consacre un mois entier sur le blog à Halloween. Le mois de l’étrange. Une créature par jour. Une plongée dans l’imaginaire sombre et merveilleux que j’aime tant. Ce n’est pas juste pour faire peur. C’est pour créer un espace où celles et ceux qui, comme moi, se sentent connectés à cet univers, peuvent se sentir moins seuls. Où on célèbre l’étrange. Où on ne cache plus ses passions.
Et à l’heure où je vous écris ces lignes, je suis justement en train de préparer la prochaine saison d’Halloween. Les créatures sont prêtes, les articles se peaufinent, et je peux déjà vous dire une chose : cette année, on va encore plus loin dans le mystique, le dérangeant, le merveilleux.
Parce que finalement, c’est dans l’étrange qu’on trouve parfois le plus de vérité.
J'espère que cet article vous aura plu, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire et à vous abonnez à la newsletter, à bientôt.
/image%2F1952617%2F20250517%2Fob_efa719_images.jpeg)
/image%2F1952617%2F20250517%2Fob_230c17_images-1.jpeg)
/image%2F1952617%2F20250517%2Fob_1f4b99_1553687191818.jpg)