Le Vampire

Publié le par Blonde and Peonies

Hello tout le monde j'espère que vous allez bien, aujourd'hui je vous propose de découvrir une nouvelle créature de légende très apprécié dans la culture populaire, le vampire. 

Le vampire est un Homme mort qui se nourrit du sang des vivants afin d’en tirer sa force vitale, ses victimes devenant parfois des vampires après leur mort. La journée il se repose dans son cercueil car il ne supporte pas la lumière du jour. Mais quand vient le soir il sort de son tombeau et se met en chasse pour se nourrir. Certain mythe raconte qu'il se transforme en chauve-souris pour se déplacer. Il plante ses dents dans le cou de sa victime afin de la vider de son sang, ou de la transformer en vampire elle aussi. 

Le vampire est décrit dans la tradition russe sous le nom "d’Upyr". Le mot "vampire" apparaît dans la langue anglaise en 1734, dans un ouvrage de voyage intitulé Travels of Three English Gentlemen, publié dans le Harleian Miscellany de 1745. C'est par la langue anglaise qu'il se répand dans le monde. Cependant, le terme anglais est originellement dérivé du mot français "vampyre", provenant lui-même de l'allemand "vampir", introduit au XVIIIe siècle par la forme serbo-croate "vāmpῑr."

Le cinéma contemporain décrit le vampire comme un homme austère issu de l’aristocratie. 

Le personnage du vampire est popularisé en Europe au début du XVIIIe siècle. Il est représenté comme des revenants en linceul.

Le mot attribué pour désigner les vampires varie d'une langue à l'autre, de même que les attributs et caractéristiques attachés à la créature. Les descriptions de vampires évoluent d'un pays à l'autre et d'une époque à une autre, mais des traits généraux peuvent être identifiés. Le vampire est connue pour se nourrir du sang des vivants dès la nuit tombée, afin d'en tirer la force vitale qui lui permet de rester immortelle. On lui associe généralement des éléments comme le cercueil, par exemple, dans lequel il se réfugie au lever du jour pour y trouver repos et protection. Le vampire possède des canines pointues, ces fameux crocs, ses dents lui servent à mordre ses victimes (traditionnellement au cou et durant leur sommeil) pour les vider de leur sang. L'apparence de la créature s'est construite au fil de ses apparitions dans les médias, par exemple, si le port de la cape devenu un des éléments phares du dress code du vampire, c'est le résultat de l'esthétique recherchée au théâtre et au cinéma, afin d'en renforcer l'élégance et le côté inquiétant.

Le personnage charismatique et sophistiqué du vampire des fictions modernes apparaît avec la publication en 1819 du livre The Vampyre de John Polidori, dont le héros mort-vivant est inspiré par Lord Byron, Polidori étant son médecin personnel. Le livre remporte un grand succès mais c'est surtout l'ouvrage de Bram Stoker paru en 1897, Dracula, qui reste la quintessence du genre, établissant une image du vampire toujours populaire de nos jours dans les ouvrages de fiction, même s'il est assez éloigné de ses ancêtres folkloriques avec lesquels il ne conserve que peu de points communs.

Avec le cinéma, le vampire moderne est devenu une figure incontournable, aussi bien dans le domaine de la littérature (La Fiancée de Corinthe de Goethe, La morte amoureuse de Théophile Gautier, Le Vampire d'Alexandre Dumas, Le Vampire du Sussex et Le Parasite d'Athur Conan Doyle, Le Guzla/Le Vampire de Prosper Merimé, Le Horla (première version) de Guy de Maupassant, Edgar Allan Poe, La famille du Vourdalak de Tolstoï, Salem de Stephen King, Twilight de Stephenie Meyer, The Vampire Diaries de L-J Smith) que de celui des jeux vidéo, des jeux de rôle, de l'animation ou encore de la bande dessinée. La croyance en ces créatures perdure et se poursuit aussi bien dans le folklore populaire que par des sous-cultures.

Le Vampire

L’écrivain Bram Stoker a créé l’un des plus célèbre vampire de l’histoire, il s’est inspirer d’un personnage sanguinaire, Dracula, qui a réellement existé en Transylvanie au XVe Siècle, Vlad l'Empaleur.

Vlad III Basarab, dit "Ţepeş" (qui signifie "l'Empaleur" en roumain) ou encore "Drăculea" (du latin "draco" a donné "drac" en roumain, désignant à la fois le "dragon" et le "diable") est désormais fortement associé au mythe du vampire en raison de l'amalgame moderne commis entre cette personnalité historique du XVe siècle et le personnage littéraire de Bram Stoker. Le patronyme "Drăculea" de ce prince de Valachie a été repris dans le roman de fiction Dracula de Bram Stoker, qui dépeint un vampire en Transylvanie et au Royaume-Uni au XIXe siècle. Les nombreuses reprises littéraires et cinématographiques ont fini par faire de Dracula un personnage de la culture populaire mondiale.

Historiquement, Vlad était un prince chrétien orthodoxe dont le père, Vlad II le Dragon, était membre de l'Ordre du dragon d'où le nom de "Draco". Vlad l’Empaleur était un prince roumain, il vécu au XVe siècle. Il fut empoisonné par les turcs au court de son enfance, alors se battit contre eux une bonne partie de sa vie et il avait pour habitude d'empaler ses ennemis qu'ils soient militaires ou civils. Sa légende a sûrement été amplifiée à des fins politiques, est celle d’un vampire et a servi de base à Bram Stoker pour écrire son livre : Dracula.

La source de la légende est une propagande lancée à l'époque contre le prince, qui pour être sanguinaire ne l'était pourtant pas davantage que ses détracteurs contemporains (empaler les gens faisaient partie des tortures courantes et une grande majorité des dirigeants des autres royaumes à cette époques n'étaient pas moins violent). Des luttes de pouvoir de l'époque, il nous reste ces écrits plus ou moins diffamatoires qui ont fait entrer Vlad III Basarab dans l'histoire : il aurait entre autres fait empaler 20 000 soldats turcs. Il reste connu dans l'imaginaire collectif sous le nom de Vlad L'Empaleur, et à sa mort, aurait été décapité afin que sa tête soit envoyée au sultan de l'empire Ottoman, qui voulait sa mort.

Mais Vlad III n'est pas le personnage historique que l'on a diabolisé en vampire.

Au XVIe siècle, la comtesse Élisabeth Báthory aurait, elle aussi, grandement inspiré les légendes de vampires. Cette aristocrate hongroise aurait torturé et tué un nombre incertain (entre 35 et 650) de jeunes filles. Des légendes prétendent qu'elle les tuait dans le but de se baigner dans le sang de ses victimes afin de rester éternellement jeune.  Elle fut emmurée vivante. Sa fascination pour le sang est avérée et elle était probablement mentalement instable dû à la consanguinité de ses parents. Toutefois, ces histoires ont été largement écartées par les historiens modernes, mais elles subsistent dans les croyances populaires.

D'après le vampirologue Jacques Sirgent, de telles rumeurs auraient été propagées afin de lutter contre le pouvoir féminin. Bien qu'elle ne présente aucun signe caractéristique des vampires (elle ne boit pas le sang), elle reste pour beaucoup l'incarnation du côté aristocratique du vampire, à l'inverse des autres témoignages qui, plus tard, porteront sur des paysans.

Twillight

Twillight

Diverses explications sont avancées au fil du temps pour expliquer pourquoi le mythe du vampire passionnait autant et traversait si bien les siècles. On a cherché, entre autres, dans les phénomènes de décomposition des cadavres, les enfouissements vivants, des maladies telles que la tuberculose, la rage et la porphyrie, ou encore le vampirisme clinique affectant les tueurs en série qui consomment du sang humain, des explications scientifiques, psychanalytiques ou encore sociologiques pour tenter de cerner la raison qui fait que le mythe du vampire perdure à travers les siècles et les civilisations.

Dark Shadow

Dark Shadow

La porphirie est une maladies génétiques rares ou dues à une intoxication aux métaux lourds. Dans ce dernier cas, elle est réversible si l’intoxication n’a pas eu lieu au stade fœtal ou dans les premières années de vie. Elles entraînent une accumulation de molécules précurseurs de l’hème ( L'hème est un cofacteur contenant un atome de fer, servant à accueillir un gaz diatomique (par exemple du dioxygène O2) au centre d'un large anneau organique appelé porphyrine.) . L’hème est la partie qui ne contient pas de protéine, de l’hémoglobine. Cette partie est celle qui s’attache au fer qui transporte l’oxygène en s’oxydant. 4 molécules d’hèmes se combinent avec 4 protéines dites globules pour former l’hémoglobine constituant des globules rouges.

En 1985, le biochimiste David Dolphin propose une explication du folklore vampirique au moyen de la porphyrie. Il note que la maladie peut être traitée par l'injection intraveineuse de molécules d'hème, il suggère que la consommation de grandes quantités de sang par des personnes que l'on suppose être des vampires s'explique par un besoin d'équilibrer leur métabolisme. Ainsi, les vampires seraient les victimes de porphyrie cherchant à combler leurs déficits en hème, afin de soulager leurs symptômes, en buvant du sang. La théorie a été récusée scientifiquement. Cependant, elle a permis d'expliquer aussi l'hypersensibilité des malades à la lumière du soleil. 

L’hème est fabriqué par l’organisme à partir de deux molécules. Ces deux molécules sont transformées par une série de protéines en hèmes. Toutes les protéines sont codées par des gènes et une mutation peut rendre l’une d’elles inefficace et donc empêcher la formation d’hème. Selon la protéine touchée, on précisera le type de porphyries. Les molécules précurseur de l’hème s’accumulent alors dans l’organisme entraînant divers symptômes. On y trouve des cas de destruction de la peau lors d’exposition au soleil obligeant les malades à éviter la lumière du jour, une coloration rougeâtre des dents et des ongles, une nécrose de la gencive faisant anormalement ressortir les dents, une croissance rapide des cheveux. Certains malades sont allergiques à l’allicine qui se trouve principalement dans l’ail. Ce qui est sans rappeler les descriptions légendaires des vampires.

Il est possible de soulager les malades avec des transfusions sanguines. Certains pensent qu’avant la mise en place de cette pratique, les malades auraient pu boire du sang mais l’hémoglobine est dégradée lors de la digestion.

Pour certains spécialistes, il est probable que les auteurs de la fin du XVIIIe et du XIXe connaissaient cette maladie et s’en soient inspirés pour créer leurs vampires. En effet, cette maladie devait être assez répandue dans l’aristocratie, à cause de leur consanguinité. On pense ainsi que Mary, reine d’Ecosse, son descendant Georges III d’Angleterre, ainsi que d’autres membres de cette famille furent atteint par cette maladie. Cette hypothèse se base sur les rapports médicaux et des tests sur des descendantes de cette famille.

Mais cette maladie reste trop rare pour être à elle seule, l'explication du mythe des vampires, mais certains malades ont dû être exclus de leur communauté et probablement suspecté de vampirisme. Néanmoins, il existe une autre maladie qui pourrait avoir servi le mythe du vampire.

Une pathologie rare appelée « vampirisme clinique » ou « syndrome de Renfield » (ainsi nommé en référence au personnage homonyme du roman Dracula) est un comportement qui consiste en l'ingestion de sang, humain ou animal. Elle naît généralement de l'ingestion accidentelle de son propre sang durant l'enfance (à la suite d'une blessure par exemple) et peut mener à la zoophagie puis au vampirisme sur des êtres humains. Ce comportement est le symptôme d'une affection psychiatrique qui conduit à un ensemble de pratiques déviantes, telles la nécrophagie, la nécrophilie et le nécrosadisme, et un certain nombre d'affaires criminelles y sont liées. Selon le psychiatre Richard Noll, la représentation du sang est liée, dans cette maladie, à la croyance en des pouvoirs mystiques ou surnaturels qui peuvent expliquer les folklores autour du vampire. Toutefois, l'absorption de sang ne relève pas forcément de la psychopathologie : jusqu'au début du XXe siècle en France, les médecins conseillent en effet aux anémiques de boire du sang frais, par exemple celui recueilli dans les abattoirs, on sait aujourd'hui que c'est inutile puisque l'hémoglobine se dégrade lors de la digestion.

Vampire Diaries

Vampire Diaries

Il existe dans le mythe du vampire différentes façon de le devenir. Dans les traditions slaves et chinoises, il suffit que le corps  d'un mort soit enjambé par un animal. Mais les méthodes les plus connu reste la morsure par un vampire qui s'il ne vous vide pas de votre sang (et donc vous tue) vous transforme en vampire. Il peut aussi vous faire boire de son sang. De nombreux films et séries montrent des méthodes de transformation différentes mais avec toujours le même élément de départ, la fameuse morsure dans le cou. 

Pour tuer un vampire, il existe également différentes façon qui sont très bien illustrer dans nos séries et films :

  • la décapitation 
  • un pieu dans le cœur
  • une crémation

Je vous joins deux vidéo ci-dessous  qui traitent également des vampires :

Lien vers les sources : ICI

J'espère que cet article vous aura plu, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire et à vous abonnez à la newsletter, on se retrouve demain pour une nouvelle créature.

Le Vampire

Publié dans Série Halloween

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Commenter cet article

L
Coucou !<br /> Le mythe des vampires m'a toujours intrigué. J'ai lu beaucoup de choses à leur sujet que ça soit des études ou de la fiction. J'avais adoré le livre Entretien avec un vampire.<br /> Bisous
Répondre
B
Ils sont passionnants, des bisous :)
A
Très intéressant ton article, je ne savais pas tout ça :D Bisous
Répondre
B
Merci, des bisous :)
I
Super intéressant! Beaucoup de boulot derrière cet article, chapeau à toi! J'ai appris des tas de choses, merci!<br /> <br /> Bisous
Répondre
B
Je suis ravie que cela te plaise, des bisous :)
L
Coucou,<br /> On peut dire que tu as fait de sacrés recherches sur le sujet.<br /> ! J'ai beaucoup aimé l'aspect historique : c'était très intéressant, bravo !
Répondre
B
Ravie que cela t'ais plu, des bisous :)