Nouvelles Histoires Extraordinaires, Edgar Allan Poe
Hello tout le monde j'espère que vous allez bien, aujourd'hui je vous parle d'un recueil de nouvelle écrite par Edgar Allan Poe, et regroupée et traduites par Charles Baudelaire en 1857. Il s'agit des Nouvelles Histoires Extraordinaires.
Le recueil comprend 23 nouvelles :
- Le Démon de la perversité (juillet 1845)
- Le Chat noir (19 août 1843)
- William Wilson (octobre 1839)
- L'Homme des foules (décembre 1840)
- Le Cœur révélateur (janvier 1843)
- Bérénice (mars 1835)
- La Chute de la maison Usher (septembre 1839)
- Le Puits et le Pendule (1843)
- Hop-Frog (17 mars 1849)
- La Barrique d'amontillado (novembre 1846)
- Le Masque de la mort rouge (19 juillet 1845)
- Le Roi Peste (septembre 1835)
- Le Diable dans le beffroi (18 mai 1839)
- Lionnerie (mai 1835)
- Quatre bêtes en une (mars 1836)
- Petite Discussion avec une momie (avril 1845)
- Puissance de la parole (juin 1845)
- Colloque entre Monos et Una (août 1841)
- Conversation d'Eiros avec Charmion (décembre 1839)
- Ombre (septembre 1835)
- Silence (automne 1837)
- L'Île de la fée (juin 1841)
- Le Portrait ovale (avril 1842)
4e de couverture :
Les Histoires extraordinaires et les Nouvelles histoires extraordinaires d'Edgar Allan Poe sont deux recueils de nouvelles que l'écrivain fit paraître dans diverses revues américaines.
Il apparaît doublement comme un précurseur ; ses récits fantastiques ou d'épouvante ont fortement influencé les romanciers de la fin du XIX e siècles et ont donné naissance à l'art de la "nouvelle"; tandis que ses contes à énigmes, aux raisonnements subtils ont été à l'origine du roman policier.
Grand classique de la littérature fantastique, ces Nouvelles histoires extraordinaires de La Chute de la Maison Usher à Petite Discussion avec une momie, sans oublier Le Masque de la Mort rouge ou Le Chat noir, sont toutes angoissantes. Issue d'une imagination féconde, elles sont écrites dans ce style bref et concis, "serré comme les mailles d'une armure", qui faisait l'admiration de Baudelaire.
Pour être honnête, ce n'est pas facile à lire du tout. Il faut être habitué au style du XIXe siècle et à Baudelaire puisque c'est lui qui à traduit les nouvelles de l'anglais. (Déjà que Baudelaire tout seul c'est pas facile). En plus de comprendre le sens des phrases, il faut également comprendre le sens des mots. J'aime beaucoup le monde fantastique et c'est pour ça que ce livre m'intéressait. Si vous n'est pas sensible au monde fantastique ce livre ne vous plaira pas. Chaque nouvelle est différente mais reste dans un univers angoissant, voire d'épouvante, que personnellement j'adore. J'aime beaucoup le fait qu'avant certaine nouvelle, il y est des citations, j'apprécie surtout celles en latin. Elles ont un lien avec la nouvelle.
J'aimerai revenir sur la première de couverture qui à été choisi pour illustrer le livre, il s'agit du Cauchemar de 1781, une toile de Füssli. Le cauchemar à deux représentations, toutes les deux présentent sur le tableaux, le cheval et le lutin malfaisant.
Le cheval : Certains chevaux ont marqués d'abominables événements (notamment des guerres) et ont donc été représenté sous un aspect monstrueux, tel un terrible cheval entouré de flammes. Le cauchemar est donc un cheval qui hante nos nuits et lorsque l'on se réveille brusquement c'est pour se libérer de son emprise, le cheval qui oppressait notre poitrine s'enfuit au galop en laissant un sillage de feu de sa crinière et ses sabots derrière lui.
Le lutin malfaisant : (ou gnome, démon, sorcière) est assis sur notre poitrine pendant la nuit et nous oppresse. On dit aussi que le malfaisant est le Mahr, un spectre ou l'esprit d'un mort qui embête le dormeur. Le Mahr a donner son nom au mot cauchemar, cauche signifiant anciennement "peser".
Cette couverture correspond donc plutôt bien à l'oeuvre, et nous mets tout de suite dans l'ambiance du livre, nous emmenant dans le monde fantastique.
J'espère vous avoir donner envie de le lire.