Gary, La Promesse de l'Aube
Hello tout le monde j'espère que vous allez bien, aujourd'hui je vous propose de découvrir La Promesse de l'Aube de Romain Gary. C'est un roman autobiographique paru chez Gallimard en 1960. Dans ce roman Romain Gary revient sur son enfance et sur sa vie avec sa mère, l'œuvre parle beaucoup de l'amour maternel.
La première partie commence par Romain qui, se rappelle l'amour pour sa mère. Elle relate ensuite ses années d'enfance dans la ville polonaise de Wilno (aujourd'hui Vilnius). La mère de Romain lui inculque ses rêves de triomphe : il sera un grand homme, un grand séducteur, un grand artiste. Au cours d'une brève période de prospérité, liée au succès d'une « maison de haute couture de Paris » menée par sa mère, il bénéficie d'un train de vie extravagant. Sa mère le pousse sans succès dans diverses activités artistiques et lui-même fait tout son possible pour se découvrir des talents. Il commence à écrire. Il révèle qu'il est devenu ce que sa mère prédisait : un écrivain reconnu, un héros de guerre, en évoquant la période désargentée qui avait suivi leur arrivée à Wilno. La faillite de la maison de couture les ramène à des temps difficiles. Une humiliation à l'école - sa mère était traitée de « cocotte » - décide de leur départ pour Nice.
Dans la deuxième partie, le narrateur évoque son adolescence à Nice : la mère de Romain, malgré son énergie dans l'adversité, est contrainte de demander de l'aide. Romain se consacre à l'écriture. Elle retrouve finalement la stabilité en devenant gérante de l'Hôtel-Pension Mermonts. Malade, vieillie, elle continue à lutter avec force et à transmettre à son fils sa certitude d'un avenir radieux pour lui. Il part à Aix, puis à Paris faire une licence de droit, et, en 1938, devient élève-officier à l’école de l’air de Salon-de-Provence. Mais sa promotion est refusée car il est naturalisé de trop fraîche date, et il doit alors inventer un mensonge pour éviter à sa mère une trop douloureuse déception. Lorsque la guerre éclate, il part comme simple caporal. Il la revoit en 1940, lors d'une permission, et la laisse très souffrante.
La troisième partie est consacrée aux années de guerre, durant lesquelles il reçoit de sa mère d'innombrables lettres d'encouragement et d'exhortation à la vaillance. Romain termine la guerre avec le grade de capitaine. Il est fait Compagnon de la Libération, officier de la légion d'honneur. Revenant à Nice à la fin de la guerre, il découvre que sa mère est morte trois ans et demi avant son retour, après avoir chargé une amie de transmettre au fur et à mesure à son fils les centaines de lettres qu'elle avait écrites pour lui les jours précédant sa mort.
Je ne l'ai pas aimé, mais j'apprécie très peu d'une part les autobiographies, et d'autre part la littérature du XXe siècle. L'histoire en elle-même est belle, et de toute façon, c'est l'histoire de sa vie alors il n'y a pas grand chose qui peuvent être remis en question. Mais je n'ai pas spécialement aimé la façon dont c'est raconté plus que l'histoire en elle-même. Ce n'est pas difficile à lire, et c'est souvent donner à lire en 3e donc plutôt accessible.
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