Gautier, La Morte Amoureuse
Hello tout le monde j'espère que vous allez bien, aujourd'hui je vous parle du livre La Morte Amoureuse de Théophile Gautier.
C'est une nouvelle que j'ai étudié en 4e au collège et que j'avais bien aimé. C'est une nouvelle fantastique issu du recueil La Chronique de Paris, paru en 1836. La couverture choisi est la même que celle des Nouvelles Histoires Extraordinaire d'Edgar Allan Poe, dans cette revue je vous parlais plus en détail de ce tableau et du mythe du Cauchemar.
Le vieux Romuald, âgé de 66 ans, raconte à un autre ecclésiastique, Sérapion, qu'il nomme « frère », les faits étranges qui ont suivi son ordination.
Alors jeune desservant d'une cure de campagne, il vit une expérience troublante : le jour, il est homme d'église, la nuit, il est un jeune seigneur de Venise. Cette existence bicéphale prend sa source dans sa rencontre avec Clarimonde, une courtisane sur laquelle courent les plus sordides rumeurs. Frère Sérapion met en garde Romuald : il ne doit pas se laisser tourmenter par une goule, un vampire qui n'a d'autre volonté que de l'éloigner de Dieu. Mais la fascination qu'elle exerce sur lui est telle qu'il naît entre eux un amour plus fort que la mort. Un amour qui permit à Clarimonde de revenir d'un endroit « Sans Soleil ni Lune » pour rejoindre son aimé.
Pour Romuald tout est de plus en plus confus. Il ne sait qui, du prêtre ou du gentilhomme, est l'identité chimérique. Mais un soir, il découvre que Clarimonde le drogue pour qu'il s'endorme profondément de façon qu'elle le pique de son aiguille en or et puisse se nourrir parcimonieusement du sang vermeil de Romuald. Violemment encouragé par Sérapion, ils vont chercher tous deux la tombe de Clarimonde dans le cimetière de la commune. Trouvant l'emplacement du cercueil, le vieil abbé Sérapion n'hésite pas à le profaner et l'ouvre. La belle courtisane y gît, blanche mais fraîche, sereine, un filet de sang coulant de ses lèvres. Saisi d'une rage folle, Sérapion exorcise la morte dont le cadavre se disloque, en un tas de « cendre et d’os ».
J'avais beaucoup aimé cette nouvelle car j'adore les œuvres fantastiques et la littérature classique. Ce n'est pas très difficile à lire puisque ça peut être lu au collège. J'aime bien l'histoire de vampire et c'est une nouvelle très courte.
J'espère que cette revue vous aura plu, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire et à vous abonner à la newsletter, à bientôt.