Beaumarchais, Le Barbier de Séville
Hello tout le monde j'espère que vous allez bientôt, aujourd'hui marque le grand retour de la littérature sur le blog, en effet cela fait maintenant très long temps (depuis 2018) que je n'avais pas présenté de livre sur le blog car je me disais que la littérature classique n'intéressait personne. Après réflexion, je me suis dis que c'était quelque chose que j'aimais et que même si ça n'intéressait pas grand monde, j'avais le droit d'en parler.
Je vous propose donc aujourd'hui de découvrir Le Barbier de Séville de Beaumarchais, paru en 1775. C'est un livre que j'ai lu il y a plusieurs années maintenant, à l'époque du bac de français (et c'était en 2015 donc vraiment ça date). C'est une pièce de théâtre en quatre actes. Il faut s'avoir que le théâtre est un genre littéraire que j'apprécie tout particulièrement, j'ai même fais quelques années de théâtre et j'avais adoré monter sur les planche.
Il s'agit du premier volet de la trilogie du Le Roman de la famille Almaviva (Le Barbier de Séville, Le Mariage de Figaro, et enfin La Mère Coupable).
Il faut savoir que Le Barbier de Séville est une satire de la noblesse et que Beaumarchais y fait une critique des privilèges, il faut bien prendre en compte que l'on se trouve avant la Révolution Française et qu'il existe trois ordres (Clergé, Noblesse et Tiers-Etat) qui repose sur un système de privilèges (mais là je ne vous apprends rien). C'est malgré tout une pièce comique mais aussi d'un Opéra-comique.
A Séville, au XVIIIe siècle. Le joyeux barbier Figaro aide le Comte Almaviva a conquérir Rosine. Mais Rosine, qui n'est pas restée indifférente aux sérénades de son mystérieux soupirant, est jalousement gardée par le vieux Docteur Bartholo, qui compte bien, aidé du sinistre Don Basilio, épouser sa pupille au plus vite.
Acte I. : Le comte Almaviva est venu à Séville par amour pour Rosine, jeune fille séquestrée par son tuteur Bartholo. Il rencontre son ancien valet Figaro, désormais barbier de Bartholo, et disposé à servir son amour. Rosine, ayant remarqué le comte, lui jette une lettre. Bartholo parti, le comte répond à Rosine en lui chantant une romance, dans laquelle il se présente comme le bachelier Lindor.
Acte II. : Figaro se charge discrètement d’une lettre de Rosine pour Lindor, mais Bartholo soupçonne quelque intrigue, à cause de l’anéantissement physique dans lequel Figaro a plongé ses valets. Bazile lui annonce que le comte Almaviva est en ville pour séduire Rosine. Figaro révèle alors à Rosine que Bartholo veut l’épouser le lendemain. Arrive le comte, déguisé en cavalier saoul, qui vient réclamer un droit d’asile pour la nuit. Bartholo refuse, mais le comte arrive à donner une lettre à Rosine. L’ayant vue, Bartholo veut l’obtenir mais Rosine parvient à lui en substituer une autre.
Acte III. : Le comte revient, prétextant remplacer Bazile pour le cours de chant de Rosine. Pour tromper la jalousie de Bartholo, il lui donne une lettre de Rosine, qu’il prétend tenir de Bazile. La leçon se transforme en chant d’amour. Figaro arrive et dérobe la clef de la jalousie, Lindor prévenant Rosine d’une visite nocturne. Survient Bazile, qui est repoussé par tous. Bartholo, furieux, surprend le manège des amoureux.
Acte IV. : Bazile avoue qu’il ne connaissait pas son remplaçant : Bartholo décide alors de se marier aussitôt. Il montre ensuite à Rosine la lettre que le bachelier lui a remise : elle provient du comte Almaviva. Rosine, surprise, se croit trompée et révèle à Bartholo l'enlèvement prévu pour la nuit même. Bartholo va chercher de l’aide, mais le comte avoue à Rosine sa véritable identité. Rosine tombe aussitôt dans ses bras, et le notaire convoqué par Bartholo les marie, le tuteur récupérant cependant toute la fortune de sa pupille.
C'est un livre vraiment très sympa, qui se lit rapidement et qui est assez drôle. C'est très simple à comprendre. Le personnage de Figaro est attachant car très humain et malin. Ce qui est agréable c'est que la satire est vraiment discrète et sur le ton de l'humour ce qui rend la pièce agréable à lire sans avoir l'impression de dénoncer, l'ambiance n'est pas lourde. Les changement de déguisement donne du rythme à la pièce et les quatre actes passent assez vite. C'est une histoire qui fini bien et ça on aime beaucoup.
J'espère que cette revue vous aura plu, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire et à vous abonner à la newsletter, à bientôt.